Noélie matelassière.
Matelassière |
faisons un détour par le passé.
Nous sommes en 1884, Noélie, la matelassière de métier procédait un atelier mais le plus souvent elle ce déplaçait chez les particuliers à domicile, elle arrivait de bon matin, souvent aux aurores, avec son matériel, en l'occurrence un métier à cardeuse.
Ce travaille consiste a vider la laine de vieux matelas. De ce servir d'un métier qui faisait un va et vient pour peignée la laine, retiré les nœuds qui c'est tassée avec le temps.
La laine du vieux matelas, était nettoyées de ses impuretés, notamment la poussière, après être passée sous cette étrange planche munie de gros clous et la laine rattrapait du volume, de la souplesse, du gonflant.
ensuite remettait dans sa housse de matelas. Noélie ce munissait d'aiguille, elle appela cela aiguille à baleine pour recoudre la toile de celui ci.
Celle ci ce limite à de grosse aiguille au nombre de trois précisément et en général chacune pour une partie du processus notamment" les encoignures, les rocases et enfin le filage, il y a aussi le fil, une espèce de cordelette encore très fine et une formidable solidité encore renforcée par un passage a travers la cire pour facilité également son passage à travers la toile.
Je me souviens d'avoir entendu dire parmi mes aïeules.
" D'Antan, quand il fallait refaire un matelas, c' était tout une affaire, un évènement.
La femme qui fait les matelas, vient demain, un bon battage de la laine et le tour sera joué, je dormirai mieux après, car il y a des cuvettes, des bosses, dans ce matelas!!!.
Noélie petite femme, assez costaud, courageuse, parcourras les campagnes en campagne a pied, elle faisait par jour 40 km pour aller de maison en maison, de bouche en oreille, elle se faisait sa clientèle. prenait de bon matin sa carriole pour ce déplacer de village en village, sa région se situait dans l'Hérault, pour gagner du temps elle sillonnait les chemins des vignes de la région.
Sa sentait bon nos campagnes, nos thyms, nos lavande, à chaque saisons c'était de nouvelles senteurs. que Noélie appréciait a chaque pas.
On l'invitait souvent à partager le repas, le respect de cette femme était apprécier par les gens de la région, et presque une invitée avec honneur du bien être qu'elle partageait, la simplicités de ses gens, leurs histoires, leurs peines elle était une amie de la famille, malgré les forces quelle procurait dans ce travaille. Elle aimait ses gens qui lui rendait bien ,c' était sa joie de vivre, son gain-de- pain de chaque jours lui permettait de vivre et élever ses six enfants.
elle a pratiquer ce métier pendant 20 ans.
Charlotte née en 1904, sa fille grandit et apprend le métier en compagnie de sa mère Prenant sa place, un métier dur pour cette jeune fille de 16 ans, Car Noélie mourra dans sa 48 nièmes années.
Charlotte a fais ce métier pendant quelques années.
Si Charlotte, n'a qu'un regret a l'heure actuelle, qu'aucun de ses enfants n'est voulu prendre la relève considérait le métier comme " Anachronique ".
Mais n'est ce pas ailleurs a partir de telles postures que sont éteints les métiers D' Antan et perdre la traditions.
Moi Julienne petite fille et fille de l'histoire de ses deux femmes, j'approuve leurs courages, car ma mère l'a vaincus et moi même en restant au foyer pour être femme avant l'Age adulte, mes deux frères que je m'occupais car j'étais la seule fille de la maison, pendant que mes aïeules prenais la route.
Mais tellement contente de voir arriver c'est deux personnes après 14 heures de travailles , de fatigues, de marches, mais leurs sourires de leurs arrivés, me comblait de joie.
SISIE.
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