mardi 3 avril 2012

Il y a un siècle le sentier des douaniers en Normandie

Le sentier des douaniers.
Les coutumes de Saint-Clair à Honfleur.

Les Colombages s'entrecroisentnt
Sur les vieilles maison de la place Tiers.



 Honfleur autrefois

Honfleur célébrait autrefois la Saint-Clair.Les pélerins aveugles ou souffrant de maladies des yeux accouraient de touter la campagne environnante pour recourir aux pouvoirs du saint patron. Le rituel était bien codifié, il imposait d'abord d'aller se receuillir dans un sanctuaire, de réciter une prière devant la statue de Saint- clair, puis se rendre à une fontaine voisine pour se laver les yeux avec l'eau de cette source que l'on prétendait miraculeuse.

 Saint-Clair

Le même jour, se déroulait une grande foire réputée comme le sont les foires Normandes, ce qui gonflait l'affluence et faisait travailler le commerce. Pour couronner le tout, la date coïncidait avec la louée des domestiques. Les femmes et les jeunes-filles qui cherchaient à se placer portaient un bouquet de fleurs, Les hommes tenaient en main une branche de verdure. Des signes distinctif qui identifiaient la demande sans ambiguïté aux fermiers et commerçants qui tournaient autour du groupes," mon aubergiste, en quête d'une servante,  s'approcha de jeunes paysannes, en regarda une sous le nez, examina si les callosités de ses mains étaient garantie de son travail, la fit marcher pour juger si des défauts corporels pouvaient mettre obstacle à son activité, puis avec un signe d'approbation, lui mettant une pièce de monnaie dans la main, le marché fut conclu !"

La ferme Saint -Siméon
 batisse- Normande du XVIIè siècle


La ferme Saint-Siméon Hotel- restaurant .
Les peintres de l'école de Honfleur, après Corot et Isabey, deviennent familliers de la ferme Saint-Siméon, ou la généreuse mère Toutain les reçoit à bras ouverts dans son auberge aussi champêtre et reposante que le paysage. C'est la maison du bonheur, et il y a toujours une cruche de cidre du pays d'Auge au frais pour accueillir les arrivants, la convivialité règne, les grands enfants  s'amusent : Jongking et Monet alignent les dominos, tandis que Diaz bouscule les quilles, Boudin croque pour le postérité les buveurs attablés sous les pommiers de la ferme,et Courbet plante son chevet pour immortaliser le clos.
En souvenirs de la ferme ou les Impressionnistes se réunissaient jadis.
SISIE

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